Les œuvres du musée s’invitent dans les rues !

17/02/2021

Campagne d'affichage vues de Saint-Cloud

Avez-vous remarqué ces affiches fleurir un peu partout dans les rues de Saint-Cloud ? Depuis quelques jours vous pouvez découvrir certaines œuvres du musée des Avelines reproduites et affichées dans la ville. Les tableaux mis en valeur par cette campagne d'affichage représentent la ville de Saint-Cloud à différentes époques et à travers différents styles.

Affiches vues de Saint-Cloud

Le musée propose la vente de ces affiches au prix de 6 euros. Retrouvez toutes les modalités d'accès la la librairie-boutique malgré la fermeture du musée ici

Des cartes postales de ces affiches sont aussi disponibles au musée et à l’accueil de la Mairie de Saint-Cloud.

Quelques détails pour en savoir plus sur les oeuvres au coeur de ces affiches :

Léon Printemps (Paris, 1871 – Paris, 1945), Personnage en bord de Seine – Saint-Cloud
Léon Printemps
Huile sur bois, 1935, Saint-Cloud, musée des Avelines, inv. 2016.4.4

 

Elève du peintre Gustave Moreau (1828-1898), Léon Printemps (1871-1945) suit la voie symboliste ouverte par son maître. Auteur de sujets mythologiques et religieux, il peint également de nombreux paysages, en particulier dans les environs de Paris et sa banlieue. Cette vue témoigne de la pratique de la peinture en plein air à Saint-Cloud, au début du XXe siècle. Havre de paix facile d’accès depuis Paris, Saint-Cloud inspire les artistes. La figure humaine esquissée au premier plan, sous une lumière douce, semble méditer devant la Seine rappelant ainsi la formation symboliste de l'artiste 

 Camille Roqueplan (Mallemort, 1803 – Paris, 1855), Les Cascades de Saint-Cloud
Camille Roqueplan
Huile sur toile, vers 1830, Saint-Cloud, musée des Avelines, inv. 602
 

Au XIXe siècle, les artistes se plaisent à représenter la Grande cascade du parc de Saint-Cloud. Camille Roqueplan (1803 - 1855), élève du baron Gros (1771-1835) et d’Abel de Pujol (1785-1861), trouve sa place parmi les petits maîtres romantiques. Portraitiste et paysagiste, l'artiste réalise vers 1830 ce monument prestigieux et toujours visible aujourd'hui, dominé à l’arrière-plan par le château aujourd’hui disparu. Des promeneurs aux silhouettes esquissées admirent la cascade encerclée par les hautes frondaisons du parc.

Édouard Dantan (1848 – 1897), La Station de Saint-Cloud (Vue de chez la duchesse Pozzo)
Edouard Dantan
Huile sur toile, 1880, Saint-Cloud, musée des Avelines, inv. 386

 

En 1880, Édouard Dantan (1848-1897) représente une vue plongeante sur la gare de Saint-Cloud du côté de la voie ferrée. La scène est riche de détails pleins de vie. L’artiste s’y révèle un excellent observateur de l’activité qui s’offre à son regard. Sur le quai, les silhouettes des voyageurs sont rendues avec une plaisante spontanéité. Le peintre nous donne l’impression d’assister à l’arrivée du train. Édouard Dantan a peint ce tableau depuis le jardin de la propriété voisine des Pozzo di Borgo, qui surplombe la gare.

Édouard Dantan (1848 – 1897), Le clocher de Saint-Cloud, effet de neige
Edouard Dantan
Pastel sur papier marouflé sur toile, 1894, Saint-Cloud, musée des Avelines, inv. 2011.7

 

Le pastel est l’un des médiums favoris d’Édouard Dantan (1848-1897). Avec poésie et subtilité l'artiste magnifie dans ses pastels la beauté des choses simples. Edouard Dantan traduit la vision qu’il a des toits de Saint-Cloud depuis le dernier étage de sa maison du parc de Montretout, l’artiste ayant sans doute été frappé par le charme de ce paysage sous la neige où l’on devine au loin Paris. Le clocher de l’église Saint-Clodoald domine la composition.

Louise Joséphine Sarazin de Belmont (1790-1870), Vue de Saint-Cloud et du Mont-Valérien à travers le pont de Sèvres
Louise Joséphine Sarazin de Belmont
Huile sur toile, 1822, Saint-Cloud, musée des Avelines, inv. 2007.2.1

 

Cette vue « à l'italienne » à travers l'arche sombre du pont de Sèvres, aujourd'hui disparue, offre une vision lumineuse des bords de Seine à Saint-Cloud, de l'ancienne colline alors bucolique, du pont de Saint-Cloud et du Mont Valérien. L'artiste Louise Joséphine Sarazin de Belmont (1790- 1870) réalise un ravissant petit paysage rythmé par des jeux d'ombres et de lumières avec de petits personnages au premier plan, pris sur le vif dans leurs occupations.

 Anonyme, Château de Saint-Cloud vu de la Seine
Anonyme
Gouache sur papier, 1er quart du 19e siècle, Saint-Cloud, musée des Avelines, inv. 95.5.2

 

Prise depuis la berge de Boulogne, cette jolie vue montre une régate impériale se dirigeant vers le palais de Saint-Cloud représenté sur les hauteurs du parc.  Cette charmante gouache évoque la splendeur de Saint-Cloud sous le Premier Empire dont Napoléon fit réédifier le pont en 1810 avec onze arches de pierre.

 Amédée Buffet (1869-1934), Bassin des 24 jets
Amédée Buffet
Huile sur toile, 1er quart du 20e siècle, Saint-Cloud, musée des Avelines, inv. P 988.1.5

 

Amédée Buffet (1869-1934) a réalisé nombre de paysages, à l'image de cette vue du bassin des Vingt-Quatre jets dans le parc de Saint-Cloud. Bassin circulaire d'où rayonnent cinq allées, les Vingt-Quatre jets sont aménagés à l'époque de Monsieur (1640-1701), frère de Louis XIV. En 1864, l'Empereur Napoléon III fait installer des statues de pierre décorant le pourtour, représentant des dieux antiques : Bacchus, Hercule, Cérès, Jupiter, Neptune, Vénus, Flore et Apollon.

 Pierre Fillette (1926-2003), Vue de Saint-Cloud
Pierre Fillette
Huile sur toile, 1964, Saint-Cloud, musée des Avelines, inv. 2013.9

 

Pierre Fillette (1926-2003) a été marqué par l’œuvre de Klee, Kandinsky et Picasso. Il se définit comme peintre figuratif à style géométrique. L'artiste nous offre une vue de Saint-Cloud depuis les bords de Seine dans les années 60, témoignant de cet état intermédiaire de la ville qui s’agrandit mais qui garde toutefois un aspect bucolique.

 Anonyme, Place du pas
Place du pas
Huile sur toile, 20e siècle, Saint-Cloud, musée des Avelines, inv. P 988.1.7

 

Bien que naïve, cette peinture n'en demeure pas moins touchante. La place du pas est un lieu emblématique de Saint-Cloud, elle rappelle l'effort que saint Clodoald (466-511) dut fournir pour transporter les matériaux de construction pour son monastère, posant ainsi les premières fondations de la ville.

Edgar Chemin, Vue de la rue Royale
Edgar Chemin
Huile sur toile, 1925, Saint-Cloud, musée des Avelines, inv. P 988.1.9             

 

Edgar Chemin a exposé plusieurs paysages au salon des Indépendants entre 1920 et 1930. Cette œuvre, datée de 1925, représente une vue de la rue Royale à Saint-Cloud peinte depuis la place d'Armes. Cette charmante scène de rue témoigne de l'effervescence d'un jour de marché et d'un certain art de vivre à Saint-Cloud.

 

Vous avez sans doute pu observer sur ces affiches un hashtag. Vous voulez en savoir plus ? Rendez-vous sur le compte Instagram de la Ville de Saint-Cloud ! Du 8 mars au 8 avril, postez votre plus belle photo de Saint-Cloud avec le hashtag #vuesdesaintcloud. Les trois photos obtenant le plus de mentions "j'aime", seront publiées dans le Saint-Cloud Magazine du mois de mai !
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